AfD décide: Björn Höcke ne sera pas renvoyé

On dirait que si le discours de scandale de Björn Höcke à Dresde a eu lieu, sa carrière politique ne fait pas beaucoup de mal: après de longues négociations, la direction du parti AFD a donné son accord, selon un rapport de Bild sur le fait de ne pas renvoyer Höcke du parti.

Manifestation contre le discours de scandale à Dresde

Dans son discours sévèrement critiqué, Höcke avait notamment demandé à l'Allemagne de procéder à un "retournement mémorial à 180 degrés" face au passé. À propos du Mémorial de l'Holocauste à Berlin, il a déclaré: "Nous, les Allemands, sommes le seul peuple au monde à avoir planté un monument de la honte au cœur de sa capitale." Il a appelé l'AfD comme "dernière opportunité d'évolution pour notre patrie", L'Allemagne en a besoin"victoire complète" l'AfD. Ainsi, Höcke a changé de langage et de contenu bien au-delà des frontières du jargon nazi. Pour cela, il a non seulement reçu de nombreuses critiques de l'extérieur, mais son propre parti a également pris ses distances. Vendredi dernier déjà, le Conseil fédéral de l'AFD avait évoqué une possible exclusion des partis.



"Ordungmaßnahme" au lieu de l'expulsion

Mais l'exclusion du parti est sur la table. Au lieu de cela, nous parlons maintenant du "lancement de mesures partisanes", en considérant "toutes les questions juridiques et politiques à prendre en compte". La nature exacte de ces "mesures réglementaires" est ouverte - d’une amende à une réprimande publique, tout est concevable.

Höcke a longtemps été controversé au sein de son parti. Sa description du "mode de diffusion africain affirmant la vie" en 2015 appelait à une réprimande de l'exécutif du parti et à un appel "à examiner dans quelle mesure ces positions sont toujours conformes à celles de l'AfD".



"Rejet de la démocratie parlementaire"

Aujourd'hui, Björn Höcke a de nouveau pris la mesure de l'expulsion du parti - bien que son discours ait été qualifié dans un document interne du parti de "rejet de la démocratie parlementaire". Une chose est sûre: ce n’aura pas été la dernière provocation avec laquelle le Thuringien fait la une des journaux.

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