Charité: Mala Emde joue la jeune médecin Anni Waldhausen

Née à Francfort, Mala Emde (22 ans, "Brecht", "Katharina Luther", "Tatort") a obtenu le rôle principal dans la deuxième saison de la série à succès Charité. Les six nouveaux épisodes seront diffusés à partir de ce mardi à 20h15 dans le premier. Comment Emde en est venue au rôle et à ce qu’elle pense de son personnage, la jeune médecin, sa mère et sa femme Anni Waldhausen, a-t-elle révélé lors d’une interview avec l’agence de presse Spot.

Vous avez 22 ans et vous avez déjà une filmographie impressionnante. Quand avez-vous compris que vous vouliez devenir actrice?

Mala Emde: La fantaisie a commencé avec moi vers l'âge de neuf ans. A cette époque, je voulais juste jouer, c'était comme une envie instinctive. Et quand j'ai commencé, je me suis immédiatement senti chez moi dans le monde du cinéma et du théâtre. Si je fais de ce métier un métier, je l’ai longtemps laissé ouvert.



Dans quelle mesure tes parents t'ont-ils soutenu?

Emde: Mes parents m'ont soutenu avec amour dans mon rêve et en même temps, j'ai veillé à ce que vous ne vous distinguiez pas dans la bulle d'acteur.

Qu'aimes-tu particulièrement dans la profession?

Emde: Deux choses. D'une part, le métier me demande sans cesse de rester curieux, de connaître de nouveaux mondes. D'autre part, j'ai le sentiment que grâce aux arts de la scène, nous pouvons connecter les gens car nous recherchons quelque chose qui ressemble aux vrais sentiments qui existent dans chaque être humain (amour, colère, peur, ...), détaché de l'origine sociale et ainsi de suite.

La médecine serait-elle une alternative de carrière?



Emde: Non, pas pour moi. Mais je ressens beaucoup de respect et de gratitude envers les médecins.

Dans la suite de la série à succès "Charité", vous jouez le rôle principal. Comment est-ce arrivé?

Emde: Je viens de rentrer d'un voyage au Canada et lors d'une escale, la réalisatrice Anno Saul m'a appelée et m'a parlé du projet et m'a demandé si je pouvais l'imaginer. À l'époque, j'étais en train de faire des études d'acteur à la Ernst Busch [école d'art dramatique de Berlin]. Mais jubilatoire et euphorique comme je l'étais, j'ai simplement dit "oui". Ensuite, je suis allé au casting, j'ai obtenu une promesse et ce n'est qu'alors que je me suis demandé si cela fonctionnait, l'étude et ce grand tournage. Anno a alors écrit une lettre à l'école et, en fait, j'ai été libéré pour la période de tournage. "Charité" fait officiellement partie de mes études.



Qu'aimez-vous dans votre rôle, le jeune médecin et sa mère Anni Waldhausen, en particulier?

Emde: Qu'elle n'abandonne jamais, mais cherche toujours des moyens. Pour sa fille, elle fait de grands sacrifices et décide contre sa vision du monde habituelle, contre la vie privilégiée. C'est un va-et-vient, mais à la fin, Anni gagne l'humanité.

Son mari au cinéma a le même travail. A votre avis, que disent les acteurs, contre quoi?

Emde: Les acteurs ont une vie incroyablement changeante et imprévisible. Nous nous immergeons dans un monde pendant sept semaines, loin de la vie normale, puis il y a des moments entre des projets marqués par la peur et l'incertitude. Tout cela peut être mieux compris par un partenaire qui a le même travail. En outre, on peut travailler ensemble, trouver de l'aide, en trouver un. D'autre part, une relation peut être une île, loin du petit monde cinématographique soi-disant pompeux. L'ouverture aux autres est très importante pour moi!

Ferdinand Sauerbruch, (Hôpital psychiatrique municipal pour enfants et adolescents) Wiesengrund, s'occupant d'enfants handicapés à l'époque nazie, de la rose blanche, du comte Claus Schenk de Stauffenberg ... Tout cela est présenté dans le nouveau relais "Charité" avant. Que saviez-vous du tournage cette fois-ci?

Emde: J'avais la moitié des connaissances. Mais je m'intéresse à l'histoire et j'aime lire à ce sujet. Et "Charité" m'a certainement offert de nombreuses nouvelles idées.

Charité II (Das Erste) - Mala Emde über ihre Rolle "Anni Waldhausen" // UFA FICTION (Mai 2024).



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